Take me to the rave city...
Voila bien une bonne semaine que je ne me suis pas rendue sur ce blog. C'est curieux comme le temps peut vous paraître long à certains moments de votre existence alors que sa durée n'est qu'insignifiante au vu des années que vous avez vécu. Rien de plus que cette notion, qui peut paraître pourtant anodine, ne caracterise mieux l'âge adulte. (Voila pourquoi, enfant, le temps s'écoulant à sa juste valeur, on s'emmerde tellement (et on emmerde les autres au passage) lors des fameux trajets en voiture sur l'A90). 8 longs et ennuyeux jours qui m'ont vu entrer en ambulance à l'hopital Morvan un mardi matin de bonne heure puis internée d'urgence, alors que les étoiles pointaient leurs nez, à l'hopital physchiatrique de Bohars. L'antre des fous, comme certains se plaisent à l'appeller. J'y suis donc depuis une semaine, et je profite d'une permission de sortie accordée par les médecins pour rédiger ces quelques mots. Il suffit d'évoquer, ne serais-que le cynique réglement de l'H.P., pour s'imaginer un temps soit peu l'ambiance et la façon dont on y vegète. Les postes de musique, les colliers, sèches-cheveux ect. puisque on peut se pendre avec ou s'electrocuter. La seule chose que l'on nous autorise à posséder et soit sous forme de vêtements ou soit d'edition reliée. Rien d'autre. En attendant leur diagnostics, mes parents essayent de me trouver une place à l'H.P. Angela Duval, qui paraît d'il est bien mieux. Leur crainte est de me voir recommencer. Et là dessus, elle se revèle très justifiée puisque j'avoue moi même que je n'ai pas conscience de mes gestes...
photographie - Akif Hakan