The city sun sets over me...
Sans illusions d'exeptions, tous mes questionnements sont communs à la moitié des jeunes de mon âge. Le tout bien sûr, enrobé d'une épaisse gelée de phrase et d'un style quelque peu dégoulinant... d'une pâte quasi-inconsistante, et d'ingrédients tout aussi. Je n'inove jamais. Toujours ce même arrière goût amère d'un mélange peu suptil de haine, d'angoisse et de dégoût qui reste en travers de la gorge. Tout cela est-il bien digeste? Peut-être peut-on s'inquieter de la conservation de ce cervelet au chlorhydrate de paroxétine... Etrange ironie que celle de devoir réingurgiter ces mêmes saloperies aux goûts âcre. Impossible de ne pas me rememorer le verre opaque à l'eau blanchie d'amertume. Les moindres gouttes se deversant aux plus profonds de mes veines répandant l'inconscience dans le moindre de mes membres inertes et diluant la moindre parcelle de réalité. Aux yeux de tous, la lucidité m'a quittée depuis bien longtemps. Litanies incessantes.
photographie - Crystal Castles